Défendre un art de vivre aussi singulier soit-il n’empêche pas de l’interroger, de questionner ses évolutions. Hotdogger interroge dans ce nouveau numéro d’automne quelques paradoxes du surf moderne.

Le premier est son rapport au littoral dont l’accès se réduit subrepticement. Notre sujet La Fin d’une époque envisage les restrictions juridiques et sociales dont les plages font l’objet, entre impératifs de protection et besoins de financement local. Le second paradoxe envisagé sont les limites du surf en tant que sport et l’absence cruelle d’épreuve de premier rang en France depuis 2019. La Ligue a tort ? de Marc-Antoine Guet revient sur les nouveaux calendrier et format du tour mondial, la disparition du Pro France et les difficultés qu’ont les surfeurs européens à s’imposer dans un système cadenassé.

Ce 26ème numéro est aussi l’occasion de lire le second épisode de Guerriers du Surf par Hervé Manificat où l’on découvre une série de portraits de célèbres surfeurs ayant officié sous les drapeaux et où l’on poursuit l’étude des liens inattendus entre surf et armée.

Le portfolio de Jonty Andrews nous emmènera dans les océans atlantique et indien pour des visions les plus idylliques.

Le portrait de la toute jeune longboardeuse Ginger Caimi est complété par celui consacré au vétéran Dodo.

Les Belles Lignes écrites par Tristan Mausse nous racontent les riches heures du shape britannique qui fut la première industrie du surf dans les années 70.

Et enfin, pour se tourner vers un horizon radieux, Roche notre sujet mode photographié par Yann Stofer enrobe de ses couleurs pastel l’intérieur et la couverture de cette nouvelle édition.

Ainsi que toutes nos rubriques habituelles dont un spécial Écoute préparé par Punishment.

En diffusion à partir du 28 octobre.

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