La O’NEILL BELZA CLASSIC dont Hotdogger est partenaire, s’est finalement tenue avec succès le week-end du 15 au 17 septembre, après deux reports depuis juin 2022, malgré des toutes petites vagues pour les trials et la première journée des séries finales. Le dimanche en revanche a vu un vrai beau swell d’un mètre et plus, brossé par un vent du sud-est des plus réguliers, dérouler pile dans l’axe du site de la Côte des Basques. Et qui jamais n’a tourné à la brouillarta, malgré l’alerte orange en cours.

Pour cette 6ème édition, la compétition de longboard classique (single) a dû se conformer à l’arrêté de la mairie qui oblige tous les concurrents à adopter un leash (dans le cadre de la pratique estivale, mais pour une compétition où la zone n’est ouverte qu’à quatre ou cinq surfeurs on peut se demander si ce n’est pas à la Fédération de décider en premier lieu). Si ça a râlé dans les chaumières des plus radicaux défenseurs du surf libre (mais on l’espère bien couverts par une responsabilité civile), l’épreuve s’est déroulée dans une bonne humeur de circonstance.

Ce fut en tout cas, l’occasion de découvrir tout le talent du phénomène Ginger Caimi une petite Italienne de 11 ans d’origine chinoise mais basée aux Canaries qui est allée jusqu’en demi-finale lors de cette édition. Tout comme celui, imperturbable, de Jon Garmendia, le longboardeur et shapeur de Zarautz qui a coiffé au poteau le toujours vaillant et élégant Romain Maurin, quelque peu désarçonné par quelques clapots contrariants en finale, non sans avoir été impérial en demi. Ils étaient collés de près par les deux jeunes Louis, Marchiset (3ème, en portrait dans le numéro 26 de Hotdogger) et Jamet (4ème) pas en reste de cut-backs et de nose rides élégants. Chez ces dames, “Amber” Victoire Damestoy est la bien nommée en remportant le béret devant la portugaise Raka Bento. La vendéenne Canelle Lebreton et la locale de l’étape Margaux Aramon-Tucco ferment le ban.  

Photos : Quentin Lamicq